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Marc-André Robichaud

Marc André Robichaud
Marc-André Robichaud (photo: Annie France Noël)

Marc-André Robichaud est né à Moncton. Comédien, il est diplômé du baccalauréat en art dramatique de l’Université de Moncton. Depuis 2013, on peut le voir au Pays de la Sagouine dans le rôle de Pierre à Pitre, dit Pierrot. Il a également fait partie de la coproduction du Théâtre L’Escaouette et du Théâtre de Quartier Le lac aux deux falaises de Gabriel Robichaud ainsi que de la coproduction du Théâtre L’Escaouette et du Théâtre À tour de rôle Ornithorynques de Johanne Parent. De plus, il est monté sur les planches à deux reprises au Théâtre populaire d’Acadie dans les pièces Alden envers et contre tous de Rick Merrill, traduite par Mélanie Léger, ainsi que Les Beignes de Matthieu Girard. Les années suivantes, il a obtenu un baccalauréat en éducation, enseigné à temps plein à l’école Mathieu-Martin de Dieppe tout en décrochant quelques rôles de soutien dans les téléséries À la valdrague, Mont-Rouge, Conséquences et Les Newbies.

Qu’est-ce qui vous a amené à faire du théâtre ?

À l’école, j’ai eu la chance de m’impliquer dans les comités d’improvisation et de théâtre. Je me sentais valorisé dans cet environnement. C’était aussi ma façon de faire du bien aux autres. Après le secondaire, je m’en allais étudier en éducation. J’ai visionné Les grandes entrevues de Radio-Canada avec le comédien Fabrice Luchini ; dès lors j’ai envoyé ma demande de changement de programme en art dramatique.

En quoi votre formation et vos expériences vous ont-elles aidé à créer et à innover dans votre domaine ?

Les cours universitaires m’ont permis d’emmagasiner certains outils qui, eux, m’aident encore à ce jour dans mon approche. Que ce soit pour des techniques de création, de mémorisation, d’analyse ou autre, je suis mieux préparé lorsque je travaille.

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Pays de la Sagouine

Qu’est-ce qui vous stimule le plus de votre pratique ?

Le sentiment de faire du bien aux autres.

Comment le fait de vivre et de travailler au Nouveau-Brunswick vous a-t-il aidé et/ou inspiré votre cheminement ?

Savourer la culture acadienne a toujours fait partie de mon identité. On pourrait dire que mon cheminement est inspiré, sans aucun doute, par la dualité linguistique présente dans notre province.

Qu’est-ce qui anime votre créativité ?

L’observation. C’est souvent dans l’écoute qu’un dialogue est possible entre mon imagination et la réalité.

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Ornithorynques de Johanne Parent dans une coproduction du théâtre l’Escaouette de Moncton et du Théâtre À tour de rôle de Carleton QC. Photo : Mathieu Léger.

Comment se déroule le processus d’interprétation d’une œuvre ?

Habituellement, j’essaie de recevoir le texte à l’avance afin de mieux me préparer pour la première lecture. À la première lecture, je me familiarise avec les mots du texte et la compréhension de l’intrigue. Ensuite, je relie afin de mieux saisir l’essence de l’histoire. J’entame une dernière lecture de mes répliques afin de mieux maîtriser les mots du personnage à interpréter. Dès que les répétitions commencent, c’est mon instinct qui me guide. Parfois, il est bon, parfois il a besoin d’être redirigé ailleurs.

Quelle est la différence entre le théâtre et la télévision en ce qui concerne votre manière de faire ?

J’essaie de garder la même attitude, peu importe le projet théâtral ou télévisuel. Je donne mon 100 % dans ce que j’entreprends et j’essaie de m’adapter au jeu de la caméra, souvent moins exagéré qu’au théâtre.

Quelle est votre vision à long terme et qu’espérez-vous réaliser ?

Être heureux dans tout ce que j’entreprendrai pour le long terme et, si possible, j’aimerais bien écrire une pièce de théâtre.

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Le lac aux deux falaises de Gabriel Robichaud, dans une coproduction du théâtre l’Escaouette et du Théâtre de Quartier. Photo : Emmanuel Albert

Quel type de personnage préférez-vous jouer ?

Je me sens plus habile à jouer un personnage naïf ou distrait.

Grâce à votre travail, qu’avez-vous appris sur vous-même et sur la communauté artistique du Nouveau-Brunswick ?

J’ai appris que le trac ne part pas avec les années et que la communauté artistique vibre ici et ailleurs dans toutes ses sphères en faisant mûrir notre culture.

Selon vous, quel est l’impact du travail des artistes dans les communautés et dans l’ensemble de la province ?

De permettre aux gens de se rassembler, de se reconnaître, d’avoir un sentiment d’appartenance et de réfléchir à notre réalité.

Décrivez ce dont vous êtes le plus fier au cours de votre carrière.

Au-delà de tout, je suis fier des rencontres. Quand je pense à mes collègues en enseignement et dans le milieu artistique, je me rappelle plusieurs bons moments et d’excellents échanges avec chacun·e.

Quels conseils donneriez-vous aux personnes désireuses de faire du théâtre ?

De faire ce que vous aimez, mais d’aimer ce que vous faites.

Vous pouvez voir Marc-André dans son rôle de Pierrot au Pays de la Sagouine :

Image en bannière : Pays de la Sagouine, Jocelyne Vautour

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